Nous changeons toutes les dix minutes

 

J’ai une question très importante. Êtes-vous heureux ? – [Oui !] D’accord, au revoir !
Oui ! Nous sommes le rêve des Élohim.

Ils nous ont créés à leur image, pas seulement à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur. Nous le ressentons quand nous nous regardons dans le miroir : « Oh, mon corps est comme le corps des Élohim. » Mais aussi à l’intérieur. Les Élohim ont un cœur qui bat, comme nous. Ils ont un foie, des reins, des os, des organes sexuels, très importants ; tout. N’oubliez pas, c’est écrit dans la Bible : « Les fils des Élohim trouvèrent les filles des hommes très belles. » C’est clair ! Cela signifie que lorsque les fils des Élohim étaient sur Terre, et qu’ils regardaient les belles filles de la Terre, les Élohim avaient une érection. C’est un fait et c’est écrit. Et ils ont eu des enfants ensemble. Donc, nous sommes vraiment à leur image, même dans nos désirs. Quand vous appréciez la nourriture, vous êtes à l’image des Élohim. Quand vous vous masturbez, vous êtes à l’image des Élohim. Ce n’est pas juste l’apparence : « Oh, je ressemble aux Élohim. » Non, à l’intérieur aussi ! Quand vous allez aux toilettes, ils le font aussi. Donc, être à l’image des Élohim, c’est physique, c’est la réalité ; ce n’est pas juste une image, c’est physique. C’est important de le ressentir dans votre corps. Sentez votre cœur battre ; le cœur des Élohim bat aussi. Vous vivez parfois un moment difficile, parfois du bonheur ; ils sont semblables. Nous sommes à leur image sous tous les aspects.

« Oui, mais Maitreya, étant ce que nous sommes, ne devrions-nous pas être toujours heureux ? »

Le bonheur est comme tout dans l’univers. Il n’y a pas d’océan totalement plat, il y a des vagues ; nous aimons le son des vagues sur la plage. C’est la même chose ici (montrant le cerveau). Quand vous êtes très négatif et déprimé, c’est un typhon qui passe ; laissez-le passer ! Okinawa est le premier pays au monde pour le nombre de typhons, mais c’est une belle île. Et chaque fois qu’il y a un typhon, tout le monde panique ; mais nous sommes là. Je suis à Okinawa depuis quatorze ans, il y a probablement eu vingt typhons, et nous sommes là. Ça fait partie de la vie, comme le jour et la nuit. La vie est faite de contrastes.

Comme vous le savez, le cœur bat. Il existe des technologies qui permettent d’avoir un cœur avec un flux constant ; techniquement, c’est possible. Mais le cœur bat, cela signifie qu’il s’arrête un moment ; entre chaque battement, il n’y a rien. Durant ma vie, c’est arrivé quelques fois qu’il s’est arrêté trop longtemps. Juste ici, devant la grande statue de Bouddha, un jour, je suis allé marcher mais trop vite, comme un jeune de sept ans – parce que dans mon esprit, j’ai sept ans – mais le corps a soixante-dix-huit ans. Et quand je suis revenu de la plage, devant la statue de Bouddha, mon cœur s’est arrêté.

L’été dernier, il s’est arrêté et je suis tombé sur l’herbe. Et il a redémarré, c’est pourquoi je suis ici. Mais le cœur s’est arrêté, il peut toujours s’arrêter. C’est la vie et la mort. Un jour, il s’arrête et ne redémarre pas. On appelle ça « la mort ». Soyez prêt ! Profitez de chaque battement.

Je vais vous aider à vous sentir bien. Quelques fois dans ma vie, mon coeur s’est arrêté ; absolument aucune douleur. J’étais dans l’herbe, prêt à entrer dans la maison, soudain plus d’image, plus de son, et je suis tombé sur mon front. Absolument aucune douleur ; c’était en fait un moment très agréable. C’était agréable. Malheureusement, il a redémarré, parce que je pensais : « Oh, je m’en vais. » Non ! Ah, je dois marcher plus vite encore. Mais je sais que certains ont des crises cardiaques qui peuvent être très douloureuses. Quand mon cœur s’est arrêté, je n’ai ressenti aucune douleur. Nous n’avons pas besoin de souffrir, nous avons besoin de plaisir ; je pourrais même dire que c’était agréable. C’est surprenant, mais j’ai apprécié. Je n’ai pas apprécié la marque sur le front après ; pendant une semaine c’était rouge sur mon front. Mais quand il s’est arrêté, c’était une sorte de sensation : « Oh, je reviens » ; pas quelque chose qui s’arrête, mais quelque chose qui commence. Une bonne sensation ! C’est tout ici, mais quand ça arrive, parce que ça arrivera, souvenez-vous de ça. Vous pouvez mourir envahi par la peur : « Oooh, que se passe-t-il ? » ou envahi par la joie : « Élohim, j’arrive ! Infini, je fais partie de toi. » C’est beau.

Et une dernière chose que je souhaite vous partager. Cette semaine, une étude scientifique disait que toutes les dix minutes, nous sommes différents. Nous changeons. Nous pensons que nous changeons après cinq ans, sept ans ; non, toutes les dix minutes ! Vous êtes venu ce matin à ce contact, j’ai parlé un peu, trop, mais je vous ai changé. Chaque mot vous change, chaque silence. Il y a un truc très à la mode maintenant – c’est stupide, mais c’est à la mode ; ce qui est à la mode est d’ailleurs toujours stupide – les « influenceurs » sur Internet. Wow! Donc, certaines personnes sont des influenceurs sur Internet. Mais c’est tellement stupide ! Nous sommes tous des influenceurs. Vous assistez à une réunion, vous influencez les autres. Même si vous gardez le silence, votre silence influence les autres. L’influence la plus puissante, c’est de garder le silence. Souvenez-vous de mes paroles : « Il y a plus d’enseignement dans le silence d’un Bouddha que dans une heure de discours d’un philosophe. » Et un autre avantage, un petit truc pour vous aider à vous sentir bien ; quand vous gardez le silence, vous êtes sûr d’avoir l’air d’un génie. Vous êtes certain d’avoir l’air d’un génie. Quand vous ouvrez la bouche, tout peut changer. Profitez de ce silence !

Et il y a une autre phrase que j’enseigne depuis de nombreuses années : « Ne parle que si ce que tu as à dire est plus beau que le silence. » Mais c’est très difficile, très difficile de dire quelque chose de plus beau que le silence ; c’est très difficile ! Que ce soit avec les mots, ou avec la musique. Quand vous êtes devant un piano, vous êtes Mozart, Beethoven ; vous êtes le meilleur pianiste. Mais quand vous appuyez sur les touches, oups, alors on voit votre vraie couleur. Quand vous êtes devant une toile blanche, vous êtes Van Gogh, Picasso ; vous êtes le meilleur peintre. Mais, dès que vous dessinez quelque chose, oups, c’est fini !
C’est comme ça dans tout.

Donc, j’aime l’un des meilleurs peintres, j’aime les peintures ; peindre, sculpter, écrire, chanter. Tant que vous ne chantez pas, vous avez toujours le ton juste. Alors, restez comme ça. Le monde serait tellement beau si tout le monde gardait le silence, et si seuls ceux qui rendent le silence plus beau parlaient. Il y a un endroit comme ça ; c’est la planète des Élohim ! Personne ne fait de bruit. Comme Mozart l’a dit : « La musique, c’est le silence entre les notes. » J’aime la musique, mais pas toute la musique. Les mauvais musiciens jouent très vite. « Attends un peu ! » Alors que les bons musiciens jouent lentement ; et nous sommes en extase. Vous le savez, n’est-ce pas ? Un musicien qui joue trop de notes, c’est exactement comme les gens qui parlent sans arrêt. Au début, on écoute, et après on dit : « D’accord, d’accord », et on s’échappe. Un vrai sage, ou un Bouddha, garde le silence. Et s’il dit un mot, il va droit à la cible. Comme le maître dans le temple zen : « Je viens des États-Unis, je veux apprendre la méditation, je veux éveiller mon esprit. » Et le maître zen dit : « Assieds-toi. » C’est tout. Pas d’enseignement, mais ça contient tout l’enseignement : « Assieds-toi. » – « Quand la méditation va-t-elle commencer ? » – « Assieds-toi. » Rien d’autre n’est nécessaire.

Vous êtes différent, le sentez-vous ? Sentez-vous que vous êtes différent de quand vous êtes arrivé ? Mais même si vous ne venez pas au rassemblement, ressentez-le quand vous êtes seul. Quand vous vous réveillez le matin, ressentez immédiatement qui vous êtes, ou qui vous pensez être. La plupart du temps, ce n’est pas la réalité, mais ressentez-le et mémorisez-le ! Essayez de vous souvenir de la façon dont vous vous sentiez quand vous vous êtes réveillé hier. Hier matin, vous vous êtes réveillé, peut-être ; et ce matin aussi. Souvenez-vous de la différence.

En France, quand quelqu’un est de mauvaise humeur, on dit : « Oh, il s’est levé du pied gauche. » On dit : « Il s’est levé du mauvais côté du lit. » Ce n’est pas vrai, mais c’est intéressant parce que ça signifie que la façon dont vous vous réveillez, la façon dont vous vous levez, aura une influence sur toute votre journée. Ressentez-le ! Vous en êtes responsable. Un grand nombre de personnes se réveillent, bâillent, et vérifient immédiatement leur téléphone. C’est la première chose qu’elles font, la toute première chose : « Est-ce que j’ai un message ? » Oui, tu as un message ; je l’ai apporté, tu n’as pas besoin du téléphone !

Donc, c’est très important de se réveiller au monde, de se réveiller à soi-même, d’être reconnaissant, « Wow ! Je suis vivant. » Vous pouvez toucher et respirer, ça bat à l’intérieur. Ressentez-vous ! Toute votre journée sera ensuite différente. C’est l’amour, l’amour pour vous-même. Et après, vous pouvez sortir du lit pour aimer les autres, pour faire ressentir aux autres ce fantastique privilège que nous avons. Tous ces cœurs qui battent maintenant, je peux tous les entendre ; c’est une belle mélodie. Nous sommes un orchestre philharmonique. Ressentez-le !

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